L’accouchement par césarienne

La césarienne consiste à inciser la peau de l’abdomen, les muscles et enfin l’utérus afin de sortir l’enfant qui ne peut le faire par voies naturelles.

L’accouchement césarienne se fait par cette manière en particulier lorsque la mère présente un diabète grave, de l’herpès génital, une hypertension artérielle ou une insuffisance rénale.

Cela peut être également le cas quand la future mère a développé une maladie au cours de sa grossesse comme la toxémie gravidique, la toxoplasmose ou la listériose.

Les causes

Certaines causes sont purement physiques :

  • Lorsque le bassin de la mère est trop étroit et l’enfant trop gros.
  • Lorsque le placenta recouvre en partie ou en totalité l’ouverture du col.
  • Quand il y a procidence du cordon, c’est-à-dire que le cordon ombilical sort en premier et se trouve comprimé par la tête du bébé qui, subitement mal alimenté en sang et donc en oxygène. Le cordon peut être également trop court et empêcher l’enfant de descendre.
  • Quand la présentation de l’enfant est transverse ou lorsqu’elle est par la face ou le front.

Dans tous ces cas, le problème a été observé au cours des examens de surveillance de la grossesse et a été décidée a l’avance.

On pratique le plus couramment une anesthésie générale. Celle-ci est faite au dernier moment, quand tout est prêt, pour éviter à l’enfant d’être soumis plus longtemps à l’anesthésique.

En revanche, ces dernières années, cette intervention est réalisée de plus en plus sous anesthésie péridurale.

Conséquences d’un accouchement par césarienne

Les suites d’un tel accouchement ne sont guère plus longues que celles d’un accouchement normal. La jeune mère peut se lever dès le lendemain. Les fils sont retirés le 7ème jour et elle peut quitter la maternité à la date prévue.

Après la césarienne, il est possible d’accoucher ultérieurement par les voies naturelles bien que la présence d’une cicatrice sur l’utérus augmente les risques d’une nouvelle césarienne.